Lecture des étiquettes sans prise de tête
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Publié le 3min

Lecture des étiquettes sans prise de tête

Nos agendas ne nous permettent plus de passer trop de temps en cuisine pour préparer nos repas. Surtout, ne culpabilisons pas, nous nous organisons avec l’espace-temps dont nous disposons. Néanmoins, il reste important de savoir ce que nous mettons dans nos assiettes et dans celles de nos enfants.

La solution : lire les étiquettes ! Et si possible, sans prise de tête ! Quelques trucs et astuces pour aller à l’essentiel.

Premier coup d’œil rapide : la liste des ingrédients

Plus elle est longue, plus il est probable d’y trouver de nombreux additifs. Un grand nombre d’ingrédients signifie que le produit est très transformé, très « industriel », ce qui n’est peut-être pas ce que vous recherchez.

Vérifier l’ordre des ingrédients

Ils sont classés par ordre décroissant de quantité. Si vous prenez un produit aux noisettes et que celles-ci apparaissent en fin de liste, c’est qu’elles sont peu présentes dans le produit considéré. Placées en début de liste signifie qu’elles sont présentes en grande quantité.

Si le sucre ou les matières grasses apparaissent en début de liste, c’est que le produit est très sucré ou très gras.

Le pourcentage de certains ingrédients doit être indiqué

Si sur une boîte de poisson pané, il est précisé, par exemple, « poisson : 40 % », cela signifie que vous n’achetez pas prioritairement du poisson, mais de la panure, avec bien souvent beaucoup de graisse et de sucre.

Le sucre est très souvent présent dans les produits dits « salés » de l’industrie agroalimentaire.

Pour repère, on peut avoir en mémoire que 5 g de sucre équivaut à 1 sucre en morceau. Selon les recommandations nutritionnelles, 5 sucres « libres » par jour suffisent (on entend par là les sucres ajoutés, ceux qui ne sont pas présents à l’état naturel dans le produit).

Le compte est vite fait !

Bien sûr, nous avons besoin de glucose en quantité significative. Mais n’oublions pas que celui-ci est présent dans les féculents, le pain, les légumes secs, les fruits et légumes…

Attention au sel

Les étiquettes indiquent parfois non pas le sel, mais le sodium, un composé du sel.

Les recommandations nutritionnelles tablent sur 5 g de sel par jour. Or 1 g de sodium représente 2,5 g de sel. Il est donc plus intéressant pour les industriels de nous parler de sodium plus que de sel !

Le sucre et le sel sont des exhausteurs de goût et des conservateurs !

Attention au tableau des valeurs nutritionnelles

Il indique les valeurs en énergie et en nutriments.

Pour repérer la quantité de sucre d’un produit : il faut aller voir la ligne “dont sucres” en dessous de “glucides”. Elle indique la quantité de sucre (souvent du sucre blanc) qui a été ajoutée.

étiquette produit

Ici : 16,3 g de sucre blanc ajouté pour 100 g de céréales. Il y a, il est vrai, beaucoup plus affolant !

étiquette produit

Mettez-vous autant de sucre dans vos propres tomates pelées ?  L’amidon transformé de maïs est un glucide.

Quelques sucres « cachés » : dextrose, galactose, maltose, saccharose amidon, amidon modifié, extrait de malt d’orge, maltodextrine…

Concernant les lipides, ou graisses, si l’attention est à porter sur la teneur globale, elle l’est aussi sur la ligne « dont acides gras saturés » qui, en trop grande quantité sont défavorables à la santé. Ils sont très présents dans les produits industriels, les viennoiseries, les produits pour enfants.

Attention aux produits allégés

Ils ne sont pas sans calories. Un produit peut être allégé en sucre mais plus riche en graisse et vice versa. Finalement un produit allégé peut être aussi calorique qu’un produit classique.

Pour comparer les produits entre eux, il convient de considérer les mêmes valeurs : pour 100 g, 100 ml ou par portion de même volume.

Attention aux pièges du marketing

Les allégations peuvent être trompeuses. Un yaourt aux bons fruits ne peut n’en contenir qu’une part infime. La lecture de l’étiquette et le positionnement des fruits dans la liste nous renseignent à ce sujet.

Un bel emballage évoquant la nature, le « retour aux sources » ne signifie pas que le produit a été obtenu par des moyens naturels, que les légumes ont poussé en plein air sans pesticides.

Avec un peu d’entrainement, la lecture des étiquettes devient automatique, rapide.

Nous achetons toujours à peu près les mêmes produits. Il est possible, pour ne pas perdre de temps, de comparer une semaine un ou deux produits, et la semaine suivante un ou deux autres.

Au bout de quelques temps, nous pourrons savoir ce que nous mettons dans notre caddie !

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